Bonjour,
La valeur cible de l'indicateur D3-2 est fixée à 40% des séjours, avec en précision que ce seuil est "bas afin de pouvoir prendre en compte la totalité des séjours, y compris les séjours ne faisant pas l'objet de ce type de prescriptions."
Il me semble, que compte tenu des objectifs nationaux annoncés favorisant la prise en charge des patients en ambulatoire, ce seuil est encore trop élevé et pénalise les établissements qui développent ce mode de prise en charge.
En effet, la logique de prise en charge en séjour ambulatoire , et plus particulièrement en chirurgie, est de faire réaliser les examens de biologie (et d'imagerie) en amont de l'hospitalisation, en externe dans un laboratoire laissé au libre choix du patient, donc hors séjour.
Les séjours répondants aux critères de prise en charge ambulatoire sont donc comptés dans les séjours totaux de l'établissement alors qu'ils ne peuvent faire l'objet de prescription de laboratoire informatisée. Le seuil de 40% risque donc d'être difficilement atteignable pour certains établissements, d'autant que les 60% de séjours restants ne sont également pas tous concernés par la prescription d'examens de laboratoire.