Justine,
Désolé de cette réponse tardive, je suis passé à côté de votre message.
En complément de la réponse de Jean-François, qui me parait en tout point correcte, j'ajoute les choses suivantes.
La bonne question à vous poser est celle de l'unicité de l'information d'identité du patient. En clair, peu importe que vous ayez une deux ou 43 interfaces successives (je grossis le trait volontairement).
La question est : "est-ce que l'identité du patient reste cohérente du référentiel d'identité "primaire" (dont vous ne dites pas dans quel logiciel est implémenté) jusqu'au système expert ?"
Si oui, no problem !
Mais, imaginons -par exemple- que les biologistes puissent modifier tout ou partie des traits d'identité dans le logiciel de biologie (un serveur d'identité tiers, donc) ET que ces modifications ne sont pas remises en cohérence avec le référentiel d'identité primaire ; alors, vous n'avez plus d'unicité et de cohérence de l'information d'identité entre le système expert et le référentiel primaire... Pas plus qu'entre le serveur d'identité de biologie et le serveur d'identité "primaire", d'ailleurs ! Vous voyez donc qu'il s'agit autant d'une question technique que d'une question de règles d'utilisation des logiciels, voire de procédure humaine (car la réconciliation entre les serveurs d'identité pourrait être manuelle avec procédure écrite et contrôlée à la clef, bien que cette solution soit à mon avis non conforme à l'exigence HN du 1.1).
Pour résumer : si l'unicité et la cohérence de l'identité du patient entre le serveur d'identité primaire et tout autre base d'identité est assurée par des interfaces informatiques, vous êtes conforme à l'exigence.