Comprendre comment archiver les images numériques

Cet avis d'expert a été rédigé par Hélène SOL.

De plus en plus d'images et de vidéos sont produites dans le cadre de soins aux patients :

• Imagerie médicale : radiographies, scanners, IRM, Tep-Scan, échographies, ECG, EEG, photos (dermatologie)…
• Vidéos :
• Enregistrements des opérations chirurgicales réalisées par les systèmes de précision d'aide à la chirurgie : robot Da-Vinci, robots de neurochirurgie, cardiologie (opérations à cœur ouvert), orthopédie ou gynécologie par arthroscopie...
• Enregistrement par des caméras ingérées par le patient : vidéo-capsule pour le digestif.
• Séquences d'ADN produites par les dernières générations d'analyseurs.
• Schémas et courbes mathématiques de géométrie établies en radiothérapie pour le ciblage précis des zones à irradier.
• …

Certaines de ces images sont médico-légales et doivent être enregistrées dans le dossier médical du patient. D'autres sont utiles à sa prise en charge médicale et doivent être stockées pour être consultées ultérieurement, et partagées.

Afin de ne pas inutilement emboliser les systèmes d'archivage des données et inutilement dépenser en baies de disques, il peut être envisagé de négocier avec chacun des spécialistes concernés (radiologie, biologiste, chirurgien, médecin spécialiste) la durée utile de conservation de ces données en accès « rapide » en « court terme » :

• Utiliser des disques à accès rapide, avec sécurisation et duplication pour des images et vidéos utiles à la prise en charge du patient et fréquemment consultées.
• Basculer sur des disques lents les images et vidéos plus anciennes ou moins utiles, voire les supprimer.

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